15 juillet 2020
![](https://www.ergo-competences.com/wp-content/uploads/sites/3041/2020/07/workplace-1245776_1920-1000x667.jpg)
L’entreprise constitue un « système » où l’écologie relationnelle ne trouve un équilibre qu’à la condition que ce système crée un contexte pour faire émerger la sécurité psychologique.
Avant toute chose, quelques points de repères:
La confiance se définit par un sentiment de sécurité envers quelqu’un ou quelque chose et constitue la condition pour qu’émerge la sécurité psychologique.
La sécurité psychologique se caractérise par la confiance partagé entre les différents membres d’un groupe ce qui implique le fait de pouvoir s’exprimer librement mais aussi d’être protégé en cas de prise de décision ou de menace extérieure.
La sécurité psychologique est le socle de l’engagement et de la performance au travail, elle peut se décliner sur le plan individuel, collectif et organisationnel.
Sur le plan individuel il s’agit de changer ses représentations, sa carte du monde.
Sur le plan collectif, l’idée est de communiquer quotidiennement en apprenant à se connaitre pour sortir d’un mode « conditionné, automatique ». La communication efficace peut se trouver dans la communication non violente par exemple, auquel se rajoute la création d’un référentiel commun pour mieux se comprendre.
Sur le plan organisationnel, la création d’espace de parole pour mieux travailler ensemble et sortir de « la peur du regard des autres » est un point de départ, après quoi des pistes pour repenser l’organisation pourraient être envisagées.
Amy Edmonson dans le livre « The fearless organization » explique clairement que la peur et donc la non confiance est le principal danger des organisations.
La peur versus « peur de ce que les autres membres de l’équipe pensent d’eux » déclenche un mécanisme de retrait, de statu quo et de non prise de risque. Cette peur peut être amplifiée par le manque de clarté dans l’organisation du travail.
L’action que propose Amy Edmonson, est « de faire savoir que le travail est le berceau d’incertitudes et qu’il faut créer un espace de parole pour en sortir, pour travailler ensemble« … »le plus important étant de partager les idées pour atteindre les objectifs« .
La démarche ergonomique participative suit cette vision et peut être un recours pour restaurer la confiance et la sécurité psychologique dans l’organisation.
Source:
1-Lyndi Vander Hout
https://webikeo.fr/webinar/covid-19-cerveau-et-travail-recreer-la-confiance-et-la-securite-psychologique/replay
2-Amy Edmonson
https://www.usinenouvelle.com/article/podcast-pour-bien-travailler-en-equipe-il-faut-lutter-contre-la-peur-indique-amy-c-edmondson-harvard.N877580